Historique

Il semblerait que l’on parle pour la première fois de Théding, en 777, sous forme de TATINGA dans le testament de FULRAD abbé de Saint-Denis, près de Paris. La commune faisait alors partie des biens de cette abbaye.

Vers 960, c’est le Comte de Bar et Duc de Haute Lorraine qui la reçoit en dot.

En 1125, Tatinga est réclamée à nouveau par l’abbaye de Saint-Denis, mais finalement, à la suite d’un marchandage, elle revient au Comte de Mörsberg de Suisse, qui obtient en même temps, les villages de Farébersviller et de Grosbliederstroff.

En 1182, ces villages sont apportés en dot à Simon 1, Comte de Sarrebruck. Le village de Théding s’appelle alors TETTINGA, et restera la propriété des comtes de Sarrebruck jusqu’en 1581.

Bien souvent, les villages de Théding, Farébersviller et Rosbruck, au cours de leur histoire, ont formé un seul unique fief épiscopal du comte de Sarrebruck qui y nomme des seigneurs. J. ROHR, célèbre historien local, a même trouvé trace d’un seigneur de Théding qui légua des biens considérables à la collégiale de Saint-Arnould.

En effet, si le village revenait en propriété au comte de Sarrebruck, la paroisse quant à elle, est gérée par le chapitre de Saint-Arnould, qui y exerçait son patronage, c’est à dire, nommait les curés et percevait une partie de la dîme qui revenait au seigneur.

C’est au Moyen-Age que la tradition orale fixe l’origine du chemin Kappellenweg, entre Théding et Farébersviller, à l’endroit où était élevée une chapelle dédiée à la patronne du village : Sainte Marguerite.

En 1581, Théding avec ses villages frères de Farébersviller et Rosbruck feront partie du Duché de Lorraine et à la mort de Stanislas LESZCYNSKI en 1766, deviendront français.

En 1870, Théding est annexé à l’Allemagne jusqu’en 1918, où il redevient français.

De 1940 à 1945, ce village est à nouveau annexé par l’empire allemand, puis retrouve sa nationalité française. Détruit à 55%, Théding se voit après la guerre, décoré de la Croix de Guerre avec citation à l’ordre de la Brigade.